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Bonjour et bienvenue sur ce blog, chers amis. Vous vous trouvez actuellement sur la page de présentation succincte, mais tout de même étoffée, du sujet principal de ce site : à savoir les fleurs. Que pensez-vous de ces merveilles de la nature qui embellissent le monde dans lequel nous vivons ? Trouvez-vous cela romantique ? Fort bien ! Trop cucul la praline, trop girly ? Détrompez-vous, mesdames et messieurs ! Ces plantes ne sont pas seulement faites pour faire jolie.

Vous trouverez sur ce site, grâce au menu du haut :

  • Un blog couvrant divers articles distincts, traitant de diverses thématiques, comme la science, l’histoire, la culture générale et bien d’autres. Huit articles ont été rédigé pour le moment, à retrouver ici : Blog S1 et Blog S2.
  • Une page Portfolio, qui mène aux différents projets que j’ai été amené à faire tout au long de ma scolarité à Paris Descartes.
  • Une page « À propos » qui me fait une petite présentation, ainsi qu’un lien vers ma photo d’identité, le CV et la vidéo YouTube faisant la promotion du site Kigô Hana.
  • Enfin, une page Contact utile pour me joindre si besoin est.
  • N’hésitez pas à regarder la Page des partenaires, ceux des amis de la classe de Méli.

Voici une vidéo présentation du site web Kigô Hana, disponible sur YouTube. Et voici ma chaîne YT.

Vous pouvez retrouver les réseaux sociaux liés à Kigô Hana en cliquant ici !

  • Les symboliques florales sur Terre

    Les drapeaux, les armoiries ou encore les emblèmes nationaux sont intrinsèques à l’image d’un pays. Ils favorisent la distinction entre chacun, indépendamment de transmettre un message fort symbolisant les valeurs auxquels ils croient. Par-delà les âges, ces icônes ont pu changer en apportant des significations particulières. Mais aujourd’hui encore, elles sont indispensables et omniprésentes dans la plupart des territoires. Ces caractéristiques propres, en règle générale, prennent modèle sur les éléments de la nature, dont la faune et flore. Cette ultime option sera notre guide tout du long de l’article, qui se concentre sur l’ensemble des continents habillant notre belle planète bleue.

    L’eurasie occidentale

    En premier lieu, il faut noter que l’Eurasie est un terme géographique regroupant l’Europe et l’Asie comme un seul et même continent, plutôt que le séparer en deux par l’Oural et le Caucase. Toutefois, pour commencer, notre étude débute en Europe.

    La France est marquée par divers emblèmes à travers son histoire. La fleur de lys en est la plus connue, fameux symbole de la monarchie autrefois partagé avec le royaume danois. De nos jours, ces deux pays sont respectivement représentés par le bleuet (mémoire, solidarité) et le trèfle (chance, richesse). Autre territoire immanquablement célèbre : l’Angleterre. La rose (amour, beauté) en est sa fleur nationale, commune avec la Bulgarie, la Finlande et la Suisse. Celle-ci est surtout incarnée par une fleur blanche appelée edelweiss (pureté), choisie également par la république autrichienne. En continuant avec les pays limitrophes à la France, la Belgique est un cas particulier puisqu’elle est séparée en trois régions distinctes. Bruxelles est symbolisée par l’iris des marais (puissance royale), la Wallonie par la gaillarde (promesse) et enfin la région flamande par le coquelicot (liberté, adaptabilité). Enfin, les œillets et l’arbousier personnifient chacun l’Espagne et l’Italie.

    L’image de gauche est un bouquet de fleurs de lys, tandis qu’à droite il s’agit d’un lotus.

    L’eurasie orientale

    Du côté de l’Asie, l’Inde est entourée de mille et une histoires autour du lotus sacré (résilience, renaissance), dont la plus célèbre association est celle que la divinité Vishnu. Cette fleur peut être retrouvée au Vietnam et à Macao, une région de la Chine. Dans la Corée du Sud, c’est l’hibiscus (persévérance, succès) qui est à l’honneur, aussi appelé mugunghwa. Il est par ailleurs le symbole de la Malaisie, tandis que la région nord du pays est incarnée par le magnolia (force, dignité). Le Japon, quant à lui est représenté par… le chrysanthème (positivité), et non pas la fleur de cerisier (cycle de la vie) ! Cette dernière est toutefois extrêmement prisée sur l’archipel nippone, notamment lors de la floraison du mois d’avril.

    Aux quatre coins du monde

    L’image de gauche est une grappe de kowhai, alors qu’à droite ce sont des cantutas.

    Finissons notre tour du globe avec les autres régions du monde. Du côté de l’Océanie, la Nouvelle-Zélande s’impose avec une plante à fleurs peu connue : le kowhai. Donnant des fruits de la même teinte jaunâtre, elle fut utilisée dans les traditions maoris. En Afrique, le lotus se révèle être l’un des symboles de l’Égypte. Cependant, les fleurs ne sont les seules à figurer des pays. En effet, par exemple, le Maroc et le Sénégal choisirent l’arganier et le baobab comme emblème végétal. Selon les légendes, la fleur de baobab aurait des propriétés curatives très développées, pouvant guérir n’importe quelle maladie. Pour finir, intéressons-nous rapidement au continent américain. Dans le nord, le Canada est connu pour sa feuille d’érable, littéralement présent sur son drapeau. Dans le sud, la Colombie partage avec le Venezuela la cattleya trianae, de la famille des orchidées. La cantuta, une jolie fleur d’un orange rosé, symbolise la Bolivie et le Pérou.

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    Kigô Hana

  • Les titres floraux dans les livres

    À l’instar des mangas, qui appartiennent à une catégorie artistique, la vraie littérature, comme diraient certains, se penchent parfois sur les fleurs. L’utilisation de ces dernières dans ce cas est, en général, uniquement symbolique. Les romans classiques, notamment, aiment faire des références à la culture générale et les introduire au sens figuré, de manière implicite. Les romans et les poésies sont le théâtre de leur épanouissement. Tout d’abord, seront présentés deux ouvrages qui traitent différemment des fleurs, puis d’autres livres dont les titres font référence à cette nature.

    Les fleurs du mal

    Le premier cas d’école est Les Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire. Recueil publié en 1857 par Auguste Poulet-Malassis qui recense la plupart des poèmes de l’auteur depuis 1840 jusqu’à sa mort. Cette œuvre fit polémique dès sa sortie, à tel point que la justice décida de s’en mêler en condamnant Baudelaire à l’amande et à la censure, à cause de récits jugés immoraux portant atteinte à l’opinion publique. Réécrit au fur et à mesure de ses publications, le recueil se pare de diverses thématiques toutes plus joyeuses les unes que les autres : péché originel, dégoût du mal, mort et idéalisation. Son titre, qui devait être à l’origine Les Lesbiennes, puis Les Limbes, est un oxymore, ralliant le Mal des Hommes et la quête de l’Idéal tant espéré, incarné par la beauté et la pureté des fleurs, exempts de tout défaut. Le lien entre ces deux idées se fait ainsi de manière implicite, voire figurée.

    Des fleurs pour algernon

    À présent, il est temps de découvrir un autre type de réalisation. Des fleurs pour Algernon narre l’histoire de cet homme éponyme, cobaye pour permettre à la science de développer la forme d’intelligence parfaite. Cependant, le prix à payer pour cette omnipotence cérébrale finit par rattraper l’être mortel, se croyant au-dessus des lois de la nature. Ce récit suit la façon dont il évolue et sa déchéance. Le livre a été écrit par le romancier américain Daniel Keyes en 2001 et publié en France par Flammarion. L’intitulé de cet ouvrage fait référence aux dernières pages du livre et apporte une mise en scène explicite à l’histoire (donc par soucis de spoil/divulgâchage, je ne détaillerais pas plus si vous comptiez la lire). Une création littéraire vivement acclamée par les lecteurs, jusqu’à ce que voient le jour différentes adaptations cinématographiques et théâtrales.

    D’autres ouvrages célèbres

    Dans les romans de genre policier, Le Dahlia Noir fait partie de ces références à connaître. Il est écrit par James Ellroy en 1987, puis traduit et publié par plusieurs éditeurs français comme Rivages et Albin Michel. L’histoire, inspirée d’un fait réel, narre l’enquête autour du cadavre sectionné en deux d’une jeune femme, retrouvée nue et lacérée. Le nom de cette affaire remonte à différentes origines : soit inspiré d’un film sorti l’année précédente, Le Dahlia bleu de George Marshall, soit à cause de la longue chevelure noire de la victime ou alors parce qu’elle portait cette fleur à sa mort. En bref, un ouvrage ayant connu le succès pour nous faire vivre une descente aux Enfers magnifiquement orchestrée, tirée d’un fait divers à vous glacer le sang…

    Doit-on vraiment introduire Le nom de la rose ? Oui ? Allez, c’est bon. En 1980, Umberto Eco dépeint un huis clos dans une abbaye bénédictine, se déroulant en 1327. Un moine est retrouvé assassiné, alors on fait appel à Guillaume de Baskerville, un ancien inquisiteur qui devra découvrir le fin mot de l’histoire pendant sept jours à l’intérieur de cette enceinte sacrée. Le livre est traduit une première fois en 1982 par les éditions Grasset et fut réédité en 2022 pour ses 40 ans d’anniversaire. Loué par son lectorat, il fut distingué par de nombreux prix littéraire, comme le Médicis Étranger et le Palmarès du meilleur livre de l’année par Magazine Lire, tous deux en 1982. Pour en revenir à nos moutons, ou à nos brebis dans ce cas de figure, l’étymologie de Le nom de la rose veut à la fois tout et rien dire. Extrait d’un vers du bénédictin Bernard de Morlaix qui lui plût beaucoup, Umberto Eco voulut désorienter le lecteur car la rose est une fleur aux innombrables significations, rendant impossible la recherche d’un quelconque lien…

    On finit cette sélection avec La Tulipe Noire d’Alexandre Dumas. Romancier français tellement célèbre qu’on ne le présente plus, son récit fut au départ publié par Baudry, puis avec le temps par les éditions du Rocher en 2006. Dans une Hollande, autre nom des Pays-Bas, déchirée par les successions de pouvoir, vit un horticulteur nommé Cornélius de Baerle. Passant ses journées à tenter de concevoir une tulipe noire, dont la trouvaille serait fortement récompensée à telle point qu’il l’obsède, il est un jour écroué pour trahison envers la couronne. Derrière les barreaux, son amour pour cette fleur sera sans doute remplacée par Rosa, le fille de son geôlier… Ici, nul besoin de chercher bien loin, la provenance du titre est claire comme de l’eau de roche. L’ouvrage, bien qu’il ne soit pas le plus connu de l’auteur, n’en est pas moins célèbre et demeure une référence littéraire.

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    Kigô Hana

  • Les mangas qui parlent de fleurs

    Pour les japonais, les fleurs, et même les plantes, incarnent un aspect on ne peut plus essentiel de la vie de tous les jours. Chaque forme végétale est le symbole de l’existence de chaque être peuplant cette planète. Elles représentent toutes une vertu : l’amour, la ferveur, la sincérité, la joie ou encore la pureté, entre autres désignations… De la sorte, il n’est pas surprenant de les voir émerger à travers les mangas, avec l’essor phénoménal que connaît ce milieu depuis des années. La créativité fait appel à l’inspiration, souvent naturelle, et c’est parfois vers ces beautés de la nature que l’on se tourne. Voyons alors comment elles sont traitées dans ces œuvres par le biais d’une petite sélection personnelle.

    Yûna Yûki est une héroïne

    L’une de ces séries que l’on va aborder est l’inspiration à l’origine du thème de ce site web. Aujourd’hui, nous allons parler d’une histoire peu connue, mais qui mérite qu’on y jette un oeil : Yûna Yûki est une héroïne. Dans un monde où la quasi-totalité de l’humanité a été décimée par des monstres extraterrestres, les derniers de notre espèce se sont retranchés derrière une grande muraille érigée par les dieux. Ces derniers, loués par l’organisation religieuse qui préside ce bastion, élisent des jeunes filles pour devenir l’ultime fer de lance de l’humanité. Comment vont-elles survivre à ce cauchemar et à porter ce lourd fardeau qu’est secourir les leurs, alors qu’elles n’aspirent qu’à une vie normale ? YuYuYu, pour raccoucir, est une série typique dark magical girl (plus dans le genre de Madoka Magica que de Sailor Moon, par exemple), dans un univers post-apocalyptique où se mêlent de l’action, de l’aventure et de la comédie. Un peu de légéreté est de mise, malgré une trame sombre dans laquelle de graves thèmes sont abordés : celui du handicap, notamment. Cependant, on y voit d’autres morales simples mais pourtant nécessaires : parler de ses problèmes à ses proches, garder espoir dans les temps difficiles… Au départ un dessin animé, la série a ensuite été adapté en manga, en jeu vidéo et même en roman via diverses séries dérivées (d’ailleurs, je vous recommande l’histoire de Wakaba Nogi, qui prend une tournure plus dramatique et moins doucereuse).

    Pour en revenir à nos plantes, chaque personnage incarne une fleur, même si cela reste purement accessoire et symbolique. Par exemple, dans l’équipe principale, Yûna (rose) est le sakura, l’ipomée du Nil pour Mimori (bleu), l’oxalis pour (jaune), Itsuki (vert) est désignée par le sceau-de-salomon, Sonoko (violet) a un lotus et enfin un rhododendron pour Karin (rouge). De même, la divinité qui veille sur notre espèce est appelée le Dieu-Arbre.

    L’affiche figurant à gauche est Yûna Yûki est une héroïne, tandis qu’à droite, il s’agit des Carnets de l’apothicaire.

    Les carnets de l’apothicaire

    Dans un autre registre, beaucoup moins fantaisiste et bien plus réaliste, nous avons les Carnets de l’apothicaire, de Natsu Hyûga. Mao Mao, une adolescente perspicace de 17 ans vivant dans le quartier des plaisirs de la capitale de la Chine, possède d’incroyables dons en herboristerie. Un jour, elle est enlevée et vendue comme servante dans la Cité interdite. Prisonnière d’une ville dans la ville, elle se retrouve confrontée aux modes de vie de la haute société et de ses joyeusetés : complots, trahisons et poisons. Utilisant son savoir au profit de sa propre survie, elle va être engagée comme goûteuse de l’une des concubines du roi, sans oublier qu’elle est dans le collimateur du fonctionnaire Jinshi. De quelle manière la jeune fille va-t-elle survivre dans ce nid de serpent, où la moindre petite erreur peut lui être fatale ? Classé historique et suspense, le manga, comme le roman et l’adaptation animée, mélange du concret, de la psychologie et une pincée de comédie dans un récit où chaque choix prévaut.

    Étant une jeune apothicaire, Mao Mao est souvent confrontée à des maux et autres maladies, dont les seuls moyens de guérir sont les herbes médicinales. Ce qui fait le charme du personnage, c’est sa passion pour le poison et les plantes curatives, la rendant légèrement excentrique. De même, il y a un aspect très floral, comme dans le premier générique de la première saison où l’on retrouve beaucoup de fleurs aux propriétés médicinales : le rhododendron, l’hibiscus, la campanule, la violette, la pâquerette ou encore l’azalée.

    D’autres titres, d’autres genres

    D’innombrables séries abordent le sujet des fleurs avec plus ou moins d’importance. Pour finir cette sélection, et dans un style plus triste et romantique, il y a Sur la colline où poussent encore ces fleurs. Le récit d’une lycéenne rebelle ne suivant rien à ses cours d’histoire. Alors qu’un jour elle fugue de chez elle, Yuri se retrouve catapultée à l’ère de la Seconde Guerre mondiale. Cherchant à revenir à son époque, elle rencontre un jeune soldat qui la marque, mais sont séparés brusquement par le conflit entre le Japon et les États-Unis. Réussira-t-elle à empêcher la mort de son nouvel ami et à retourner chez elle ? Mystère…

    Sahara, le samouraï aux fleurs est un manga où aventure et action se mêlent à l’épopée épique d’un adolescent vivant dans un monde désertique. Alors que la nature est dévastée par la technologie et l’expansion humaine, il croise la route d’une jeune fille, qui voyage vers une soi-disant vallée épargnée par le désert. Il l’accompagne dans son périple, lui et son katana capable de se métamorphoser en différentes plantes et fleurs. La morale est là évidente, laissant un message écologique fort pouvant être associé à une autre œuvre japonaise, Nausicaä de la Vallée du Vent, réalisée par Hayao Miyazaki.

    Le dernier ouvrage de cette liste, et non des moindres, est Le chien gardien d’étoiles. Petit récit court terminé en deux volumes, mais une ode à la poésie. Cela commence avec la découverte des corps sans vie d’un homme et d’un petit chien. Par le biais de sa mémoire, nous voyons ce qu’ils ont vécu, le misérable employé et lui. Au chômage et divorcé, l’homme décide de partir en voyage une dernière fois. Le blâme d’une société véreuse se combine avec un appel aux sentiments, aux émotions, ainsi qu’à la réflexion. Les fleurs ornent chacune des couvertures de cette série, signée Takashi Murakami, un savant auteur qui se plaît à nous faire réfléchir sur notre environnement à l’aide d’histoires profondes.

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    Kigô Hana

  • Higanbana : la fleur de l’équinoxe

    Quelles que soient les cultures, les fleurs possédent une forte influence dans les quotidiens et imaginaires collectifs. À travers les paysages japonais se développe une fleur d’un rouge sang écarlate aux milles noms et aux milles significations. Saisissant le regard des voyageurs intéressés et ignorants, l’higanbana les attire par son charme spirituel, quasi-mystique. Le lycoris radiata, qui est une autre de ses appellelations, est nimbée de mystère, encrée dans la culture et l’histoire du pays du soleil levant. Voyons à présent comment cette plante suscite-t-elle tant d’intérêt par ses aspects botaniques, ses légendes ou encore ses représentations dans la culture populaire.

    Une présentation s’impose…

    Tout d’abord, il est important de savoir que l’higanbana est baptisé par bon nombre d’épithéte. En France, on l’appelle ainsi le lycoris rouge, le lis d’araignée rouge, l’amaryllis du Japon ou encore le lys ouragan. Cependant, elle a aussi d’autres dénominations comme : Shibitobana, la fleur des morts ; Tengaibana, la fleur de l’au-delà ; Yûribana, la fleur des fantômes ; Sugetobana, la fleur orpheline. Higanbana, de son côté, est composé de deux termes. Higan fait référence à une fête bouddhiste célébrée à chaque équinoxe, où les tombes des cimetières étaient entretenues. Bana est un mot substitut à hana, signifiant la fleur dans le langage nippon. Ainsi, l’higanbana veut littéralement dire la fleur de l’équinoxe. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la fleur aux 600 noms.

    En ce qui concerne ses caractéristiques physiques, le lycoris rouge est une plante rubicond, dotée de très longues étamines (les fines tiges sur le côté) et d’un bulbe terriblement toxique. Elle pousse généralement près des rivières ou des zones humides, mais aussi autour des cimetières. C’est en partie à cause de cela que l’amaryllis est associée à de nombreuses croyances.

    Du réel à la spiritualité

    L’higanbana est présente dans deux mythologies : le bouddhisme et le shintoïsme. Dans la première, qui est l’une des principales religions de l’Asie de l’Est, on la relie à la divinité incarnant la miséricorde, Kannon. Dans la seconde, étant le polythéisme japonais encore omniprésent à l’heure actuelle, elle est le symbole d’une rupture amoureuse définitive. On l’associe à deux elfes éperdument épris l’un de l’autre, Manjû et Saka. Chacun avait à charge de veiller sur la fleur et les feuilles. Toutefois, lorsqu’ils décidèrent de braver leur destin en se mettant ensemble, ils furent maudit par Amaterasu, la déesse impitoyable du soleil qui s’était opposée à leur union à cause de leur désobéissance. D’autres légendes racontent que les lis d’araignée rouge se développent sur le chemin des Enfers pour guider les morts vers leur prochaine réincarnation.

    De nos jours…

    Pour revenir à des aspects plus concrets, sa floraison dure deux semaines au mois de septembre. Puisqu’il s’agit d’une fleur stérile, elle prolifère uniquement par reproduction végétative. C’est un procédé leur permettant de se perpétuer et d’éviter l’extinction. Elle resplandit dans un climat méditerranéen et dans les endroits humides, notamment après les fortes pluies des ouragans.

    De nos jours, le lycoris radiata est une plante très utilisée par les japonais, que ce soit pour fleurir des tombes ou pour en faire des motifs sur les kimonos ou les yukatas traditionnels. C’est aussi une fleur très prisée en Chine. De même, l’higanbana a tendance à revenir régulièrement dans la culture populaire nippone. De fait, elle apparaît dans des mangas comme Tokyo Ghoul et Demon Slayer, parmi les plus connus.

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  • Ponce, le maître des fleurs

    Enfin, les fleurs sont utilisées très souvent de nos jours pour divers domaines. Elles ont inspiré de nombreux artistes pour des poésies, des chansons, des romans, des films… Les médias du Web s’en sont inspirés, et c’est le cas de la plateforme de streaming vidéo en direct Twitch. Certains vidéastes, appelés streamers, possèdent une large communauté de spectateurs, ou de viewers, qui regardent divers types d’émissions. Dans notre cas, nous allons parlé de Ponce, un des grands influenceurs de la plateforme, qui est très attaché à sa communauté : les fleurs.

    L’éclosion d’un talent

    En 2016, il se lance dans le streaming sur Twitch en solo et rejoint ensuite la Web TV LeStream. Sur sa chaîne, il diffuse en direct des sessions sur ses jeux de prédilection, dont notamment World of Warcraft mais aussi de nombreux jeux Nintendo tels que Mario Kart ou Animal Crossing. Il participe néanmoins à d’autres émissions, comme les « Ponce la nuit », où il invite des personnalités du Twitch français, avec pour seule exception à l’époque : Samuel Etienne. En 2019, il devient chroniqueur de talk show Popcorn, animé par le streamer DomingoPA. Enfin, depuis l’année de 2020 jusqu’à la dernière édition en 2022, il participe au ZEvent afin de réunir des fonds pour des associations.

    Des graines collaboratives

    Le thème principal de sa chaîne, les fleurs, lui ait venu lorsqu’il y a quelques années sa colocataire lui avait donné une fleur en direct. À cette période, il commençait déjà à streamer, et avec le temps elle est devenue son symbole. Dans le même veine, début 2021, il créa un jeu de culture générale sur Internet, Le maître des fleurs, joué par des milliers de personnes, notamment le lundi après-midi, créneau habituel de son émission. Puis, durant le dernier tier de 2022, il lance son label de musique, Floral Records, dans la foulée de sa Floral Party, un concert organisé au Bataclan réunissant de nombreux artistes musicaux.

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  • Hildegarde de Bingen et la médecine

    Ces magnificences furent l’objet de bon nombre de théories et d’écrits, notamment à l’époque du Moyen-Âge. De nombreux guérisseurs, apothicaires et rebouteux utilisèrent les fleurs comme plantes dites « médicinales ». Des moines rédigèrent des textes sur ces moyens de guérison primitive. Que l’on y croit ou non, ces méthodes de soin naturelle ont su trouver leurs adeptes même au XXIème siècle, avec des tisanes, des grogs ou encore des décoctions de grands-mères.

    Sa vie, son œuvre

    De retour à l’époque médiévale, nous allons nous concentrer sur une des personnalités les plus importantes de cette époque lointaine et, aussi, de l’Église catholique. Cette femme répond au nom d’Hildegarde de Bingen. Née en Allemagne dans les années 1098, produit d’une riche famille, elle fut placée dans un couvent à partir de ses huit ans. Dès ses premiers pas, elle fut vite admirée par l’ensemble de ses consœurs et devint par la suite la nouvelle cheffe du monastère bénédictin Disibodenberg. Épaulée financièrement par ses ascendants, elle put subvenir sans effort aux besoins de l’endroit et, à l’âge de cinquante ans, elle créa deux autres couvents : Rupertsberg et Eibingen. Fort reconnue, Hildegarde de Bingen côtoya quelques individus des hautes sphères politico-religieuses, dont le pape et l’empereur. Du reste, elle agissait d’une façon vue d’un mauvais œil par l’Église : elle parlait librement. Elle connut de beaux jours et mourut à l’âge de 81 ans en 1179.

    L’éternité à travers ses écrits

    Dans sa vie de nonne pieuse, elle écrivit beaucoup d’ouvrages sur Dieu et la nature. Chose rare au Moyen-Âge, Hildegarde réfléchissait à certains concepts au-delà des miracles et des croyances accordés par la religion et qui étaient souvent défendus par cette dernière : il s’agissait de la science et de la médecine pure et complexe par des procédés factuels. Ses connaissances provenaient de ce qu’elle expérimentait elle-même ou sur les dires des personnes qui croisaient sa route. Il était généralement question de savoir-faire de l’ordre diététique et sanitaire. Ses livres abordent l’alimentation ou les soins par moyens naturels, comme les plantes et les fleurs.

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  • Le langage universel des fleurs

    Dans ce deuxième article, vous apprendrez à découvrir, ou redécouvrir, et reconnaître le langage des fleurs. Ce système d’expression et de communication, aussi appelé « hanakotoba » au Japon, sert une symbolique et aussi une traduction à ces angiospermes. Chacune d’elles possède sa propre personnalité. Il faut d’ailleurs noter que le langage des fleurs est partout le même. Après tout, c’est une langue, elle est donc officielle et réglementée !

    Et en France ?

    Ci-dessous se trouve un classement des cinq fleurs les plus appréciées en France, selon une étude datée de 2017 qui s’inscrit sur le site Statista. Un développement de leur langage et symbolique s’en suivra ensuite.

    • 01/ La rose : existe divers espèces de rose dans le monde, selon leurs couleurs et motifs. Dans les plus connues, nous retrouvons notamment la rose blanche (symbole de charme, d’innocence et d’amour timide), la rose rose (tendresse et joie), la rose rouge (volupté, passion et déclaration d’amour), la rose orange (désir), la rose jaune (infidélité, jalousie) ou encore la rose trémière (beauté). Parmi celles-ci, la rose rouge est incontestablement la plus prisée.
    • 02/ L’orchidée : communément de couleur magenta, l’orchidée est une métaphore de la fécondité, de la spiritualité, du raffinement, du mystère et de la ferveur.
    • 03/ La pivoine : qu’elle soit rouge ou légèrement orangée, la pivoine se symbolise par la sincérité des sentiments et la régénération.
    • 04/ Le muguet : fleurs à clochette d’un blanc ivoire très pur, le muguet sut se faire une place dans les traditions françaises. Le 1er mai de chaque année, il est coutume d’offrir du muguet en signe de joie, de réconciliation et de bonheur retrouvé.
    • 05/ Le lilas : de teinte mauve, le lilas est référée aux émotions, aux sentiments purs et aussi à la maternité. Idéal lors de la naissance d’un futur enfant, somme toute.

    Ceci n’était qu’une mise en bouche du langage des fleurs. N’hésitez à regarder sur les sites sur Internet si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez étudier une liste exhaustive.

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  • Une fleur, c’est quoi, concrètement ?

    On en voit partout là où nos pas nous mènent, et surtout dans les espaces verts comme les parcs ou les forêts. Les fleurs sont cette belle végétation colorée qui peut égayer nos journées… ou presque. En réalité, peu de gens le savent, mais ce que nous appelons couramment « fleur » ne doit pas être confondue avec la « plante à fleurs ». En effet, cette dernière se caractérise par sa liaison avec un végétal, comme par exemple le prunier et le cerisier… ou même le blé, la carotte et le poireau ! Mais alors, quelle différence faire entre les deux ?

    Anatomie d’une fleur

    Pour expliquer de la manière la simple possible, la fleur est l’organe reproducteur de la plante à fleurs. Celle-ci est aussi appelée angiosperme. Pour bien comprendre son fonctionnement, voici un petit schéma anatomique :

    Ce que vous voyez ci-dessus est une fleur. La plante à fleurs, c’est l’arbre – entre autres. Par exemple, la fleur de cerisier japonais provient des sakuras, scientifiquement prénommée Prunus serrulata. Le châton est l’organe reproducteur du noisetier, ce que le cléistogame est au blé. La reproduction des fleurs est exercée généralement par la reproduction sexuée, par les graines. Une fécondation de deux cellules sexuelles (mâle et femelle) entraine la procréation de ladite graine, portant le patrimoine génétique des deux « parents ». Puis, les fleurs attendent ensuite deux événements pour les semer : soit qu’un insecte butineur les ramasse, soit que le vent en fasse s’envoler.

    Les usages du quotidien

    Les fleurs sont prisées pour leur beauté, leur couleur, leur parfum et leur symbolique. Elles peuvent être cultivées à l’intérieur ou à l’extérieur, et sont utilisées dans de nombreux contextes tels que les mariages, les funérailles, les événements spéciaux, les anniversaires, etc. Les fleurs sont également utilisées pour créer des arrangements floraux, des bouquets et des compositions, ainsi que pour la création d’huiles essentielles, de parfums et d’arômes. Elles sont aussi concoctées pour en faire des médicaments et des soupes réparatrices.

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